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Code : de l'informatique à la poésie en passant par la pseudo-philosophie.

Quand le codeur joue à être Dieu ou se joue des divinités...

Peu de gens arrivent à comprendre que pour moi, le code c'est exactement comme de la poésie ou de la philo.

Si pour l'utilisateur le seul intérêt est que ça marche, la démarche créatrice est bien présente chez la ou les personnes qui développent à la sauce de la programmation orientée objet (OOP).
Il y a une infinité de façons d'écrire du code et de faire communiquer les objets entre eux.

Pas de doctrine, mais des discussions animées quand à la façon de présenter un code lisible et résolument efficace, qui non seulement aura la charge de s'exécuter mais également de faire le ménage derrière lui au fur et à mesure de son exécution ou son "propre" travail.

Si le philosophe se demande "Qui de l'oeuf ou de la poule", le codeur se demandera si la classe Oeuf devra hériter de la classe Poule ou la classe Poule de la classe Oeuf, si on peut interfacer ces deux objets et ceatera...

Si le philosophe se pose des questions sur l'origine de l'Humanité ou le sens de la vie; le codeur lui se demandera en fonction de ses croyances et de son expérience professionnelle, si son application sera gérée par un objet global "Dieu" ("Main") dans quelle mesure les enfants créés auront de la marge, et pourront eux-mêmes s'autogérer

S'ils bénéficient de leur propre interface qui aura pour rôle de les obliger à définir certaines actions auxquelles ils devront eux-même s'astreindre, dans quelle mesure pourront-ils bénéficier d'une relative indépendance par rapport à cette dernière??

Dans le cas d'une auto-gestion, jusqu'où donner de la liberté à l'objet sans que celui-ci ne mette en péril l'Humanité : Le programme, le pays : La classe ou le parent ou l'Être : l'enfant...

Si les codeurs essayent de s'accorder sur certaines bonnes pratiques afin que la classe "WorkPool", c'est à dire leur propre petit club, s'entende et parle la même langue; le choix sera chaque fois différent en fonction des convictions profondes du développeur.

[Parenthèse technique à déconseiller aux poètes]

Ou <parenthèse technique à déconseiller aux poètes>
Ou //parenthèse technique à déconseiller aux poètes ???

En effet, s'ils arrivent à se comprendre dans leurs langages qui se ressemblent beaucoup dans les grandes lignes, ils ne tombent que rarement d'accord quant à la mise au point d'un style d'écriture ou de vocabulaire.

Le do while serait-il plus efficace, ou plus plaisant à lire que le for (int i = 1 ; i ==condition ; instruction de fin de boucle)?
Dans ce second cas, le code plus beau ou clair en déclarant la variable int i avant l'instruction proprement dite?
Difficile à dire...
Dans le premier choix, préfèrera-t-on un while en forçant une vérification avant l'excécution ou un do suivi du contrôle d'une condition en fin d'opération vérifié par while?

[Fin de parenthèse]// end parenthèse ou </parenthèse à déconseiller...>

On manque de temps dans une vie depuis que le procédural a fait place à l'Object Oriented Programming (OOP ou POO en français dans le texte "abréviatif").

Chaque développeur joue à être le grand architecte de son petit univers.
Si les Goncourt, Renaudot, Femina et autre Interallié existaient en informatique, nombreux seraient les auteurs qui se bousculeraient pour déposer leurs "manuscrits" digitaux.

Parfois le codeur se métamorphosera également en juriste afin de savoir quel Objet parent héritera d'un autre Objet et quels enfants bénéficieront dès lors de leur patrimoine.

Enfin, on s'égare, et il y aurait de quoi écrire plusieurs tomes de cette saga.

Si Fiodor Dostoïevski était né à une autre époque on serait en droit de se demander s'il n'aurait pas éprouvé autant de frissons à écrire un programme de Poker qu'il n'en a ressenti à l'écriture du joueur.

Le problème de me poser ce genre de questions, est que ça ne me laisserait plus guère le temps de coder proprement et... Il suffit donc! :)

En bref, comme j'ai répondu à une amie concernant cet égarement passager :

" Le plaisir d'une vie ne serait-il pas aussi en partie de passer un temps de dingue à échaffauder des théories qui permettront de faire sourire les générations futures...

Théories qu'ils s'acharneront à démonter avec la même ingéniosité que l'on aura déployée. Le sens d'une vie n'est pas d'espérer trouver La solution, mais d'apporter matière à reflexion pour éviter la "staracadémisation" et le "loftisage" de notre époque et des suivantes "

Liens connexes : Le code, l'informatique, la poésie et son amant... the cook the thief the wife and her lover


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